Mise à jour du Site le 08/11/2010
   
  Association Voix de l'autre Monde
  La Voyance
 

La voyance est la revendication d'une capacité à obtenir une information par des méthodes qui s'affranchissent des lois de la nature habituellement reconnues, comme les limites de temps et d'espace. Cette pratique est considérée comme une duperie par les rationalistes.

Survol historique

Depuis qu'il existe, l'être humain a cherché à connaître de quoi serait fait l'avenir, à déterminer le moment propice pour entreprendre une action. Préoccupations alimentaires, sentimentales, stratégiques, politiques... la voyance s'est exercée dans tous les domaines de l'activité humaine.

Parfois, la voyance a été institutionnalisée en système. C'est le cas dans de nombreuses civilisations de l'Antiquité. Par exemple à Delphes, dans la Grèce antique on venait consulter l'Oracle en demandant à ces prêtresses, les pythuies, d'interprêter leurs visions. On le retrouve dans la mythilogie où par exemple une oracle dévoile au père d'OEdipe la punition qu'Apollon lui a reservé s'il a un fils.

Au cours des âges, la voyance s'est appuyée sur divers supports : l'observation des étoiles, comètes, éclipses et autres phénomènes astronomiques est l'un des plus connus. Au Sud de la Mésopotamie (Irak actuel), la civilisation de Sumer jeta les bases de l'astronomie et l'astrologie autour de 2500 avant J.C. Encouragés par les souverains, les prêtres astronomes et astrologues ont poussé au fil des générations de plus en plus loin les observations des phénomènes météorologiques et astronomiques, dans un but prospectif. Toutes ces connaissances nourriront les civilisations suivantes : grecque, romaine, arabe...

1 000 ans avant J-C., dans la région du golfe du Mexique, les Olmèques posent les bases d'une astrologie qui sera adoptée ensuite par les civilisations toltèque, maya et aztèque. Aujourd'hui encore, dans les Andes Centrales, les paysans continuent d'utiliser un système de prédiction du climat datant de l'empire Inca, basé sur l'observation des Pléiades, afin de déterminer la date propice à la plantation des pommes de terre.

Dans l'ancien testament de la Bible, on trouve un interdit explicite de la voyance (Deutéronome 18.10-12) "Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer par le feu son fils ou sa fille, qui s'adonne à la divination, aux augures, aux superstitions et aux enchantements, qui ait recours aux charmes, qui consulte les évocateurs et les sorciers, et qui interroge les morts." L'évocation détaillée de ces pratiques mantiques laisse à penser qu'elles étaient alors répandues parmi les populations contemporaines des Hébreux, dans cette région du monde.

Autour du Ier au IVe siècle, en Grèce et à Rome, ce fut l'apogée des haruspices, prétendant lire l'avenir dans le comportement ou les entrailles des animaux. Cette méthode de "prédiction" était d'un usage courant pour juger les crimes dans la Rome antique. L'auteur latin Cicéron, dans de divinatione, brosse autour de -44 avant J.-C. un tableau très complet des pratiques de son époque (augures, aruspices, astrologie prophétie, oniromancie...) et se livre à une critique méthodique des arguments en faveur de la divination, sous forme d'un dialogue entre son frère Quintus et lui.

À la même époque se développa en Asie le Yi King (ou Yi Jing : basé sur la philosophie taoïste du Ying-Yang, il s'appuya d'abord sur l'interprétation des fendillements des carapaces de tortues exposées à la chaleur, puis sur le lancer de 50 tiges d'achillée sèches. De nos jours le jet de pièces de monnaies est fréquemment utilisé. Cet oracle repose sur 64 figures (ou hexagrammes) constituées par l'empilement de six traits, qui peuvent être pleins ou brisés, mutables ou non. Par le jeu des mutations, on arrive donc à 4 096 combinaisons possibles. L'interprétation des hexagrammes est écrite dans le "Livre des mutations" (Yi-King), ouvrage métaphysique taoïste de la Chine antique, attribué au souverain Fo Hi, qui l'aurait rédigé pendant une période d'emprisonnement. Cet antique outil d'aide à la décision connut un regain de popularité dans les années 1960 dans certains milieux intellectuels, notamment aux États-Unis.

Des plantes psychotropes sont parfois utilisées pour accéder aux visions prophétiques : le soma, une boisson hallucinogène utilisée en Inde antique par les prêtres, leur permettait ainsi de « voir les dieux ». Cette pratique de consommation d'hallucinogènes à des fins divinatoires trouve probablement son origine dans les sociétés primitives et le chamanisme.

Durant le Moyen Age, en Europe surtout et un peu moins en Afrique du Nord, ce sont les astres qui vont redevenir le support préféré des voyants : l'astrologie, ancienne mais encore marginale, prend son essor. D'après la théorie chrétienne d'alors, les étoiles sont en effet des disques derrière lesquels se cachent des anges ou des chérubins, et leur mouvement est en fait un signe. Le ciel s'organise donc en constellations, les années en périodes zodiacales, permettant par de savants calculs de déterminer l'horoscope. Nostradamus fut un astrologue reconnu de son vivant (qui rencontrait et conseillait nombre de personnalités); il a écrit un ouvrage dans lequel il dévoile, selon lui, tous les événements qui devraient se dérouler jusqu'en 2060 environ, date selon lui de la fin d'un monde.

De manière générale, diverses disciplines constituent les "arts divinatoires" : tarot, astrologie, boule de cristal, etc. Ces pratiques sont bien implantées dans la société, on estime que 21% des femmes et 9% des hommes en France ont déjà rencontré au moins une fois un ou une voyant(e). 

 
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